Lorsqu’on recherche un logement, on a tendance à vouloir louer un appartement. La copropriété est aussi une autre option. C’est un mode d’organisation dans un immeuble. Elle consiste à partager la propriété des biens. Vivre avec d’autres personnes peut être agréable, économique et peut présenter plusieurs autres avantages. Mais y a-t-il différents types de copropriété ? Lesquels ?
Copropriété forcée et copropriété fortuite
La copropriété n’est autre que la division du droit de propriété d’un bien entre de nombreux propriétaires. En matière de droit immobilier, on distingue généralement deux cas. Dans le cas d’un immeuble réparti en appartements et en parties communes indivisibles, on parle de copropriété forcée.
Les copropriétaires n’ont pas le droit de demander le partage. Par contre, si le bien est unique et détenu par plusieurs personnes, il s’agit d’une copropriété volontaire ou fortuite. Pour en savoir plus, il est préférable de se rendre sur le site de https://easysyndic.be/.
Qu’est-ce que la copropriété verticale ?
Comme son nom le montre, la copropriété verticale désigne un partage de propriétés se trouvant à différents étages d’un immeuble. En outre, elle correspond à un immeuble collectif divisé en appartements multiples. Elle s’étend alors sur la hauteur ou sur la verticale du bâtiment.
Dans ce type de copropriété, l’aide d’un syndic est sollicitée. Il gère les parties communes ainsi que l’entretien selon le règlement. Chaque copropriétaire a un lot incluant une partie privative, comme le garage ou la cave, et une quote-part des parties communes.

La copropriété horizontale, c’est quoi ?
Les copropriétaires dans une copropriété horizontale s’étendent sur une division d’un même terrain. Autrement dit, comme son nom l’indique, elle concerne la gestion de plusieurs maisons individuelles sur un plan horizontal. Dans cette forme, les parties communes sont les constructions partagées.
Le local à poubelles, la piscine, les équipements d’entretien du terrain… en sont des exemples. Alors, une personne est propriétaire de sa maison, mais pas du sol. Il en est copropriétaire. S’il veut modifier les parties communes ou y bâtir quelque chose, il doit obtenir l’accord de tous.
Une différence dans plusieurs domaines
Il existe beaucoup de différence entre une copropriété verticale et une copropriété horizontale. Elles ont chacune leurs particularités au niveau de la mise en pratique du règlement de copropriété. Dans la première, un copropriétaire n’a nul besoin de l’autorisation des autres pour réaliser des travaux à condition qu’ils ne les affectent pas.
Par contre, dans la seconde, il y a plus de contraintes, il faut le consentement lors d’une AG. Les deux types de copropriété ne s’adressent pas au même profil d’acheteurs. Dans une verticale, il s’agit de gens souhaitant plus d’indépendance totale.
Différents types, mais une méthode de gestion commune
Il y a des différences de configuration, de typologie de clients entre une copropriété verticale et une horizontale. Toutefois, elles ont des similarités. Habituellement, elles sont soumises au même régime juridique. La gestion doit aussi être confiée à un syndic.
La constitution d’une assemblée générale, qui se réunit au moins une fois par an, est obligatoire. Elles sont tenues d’élire un conseil syndical. Enfin, le règlement de copropriété doit être défini et écrit.

